Comment
les poissons sentent le danger
Dès que l'odeur du danger est trop forte, les poissons n'hésitent pas à déguerpir.
Pour sentir le danger, les poissons possèdent des lignes de cellules spécialisées, disposées latéralement le long du flanc du poisson.
Chacune de ces cellules sensorielles possède des projections pileuses minuscules, appelées cils.
Ces cils sont dressés dans un capuchon protecteur.
L'eau peut entrer par les pores. L'eau incline alors les cils. A la suite de cette perturbation mécanique, la cellule envoie un signal nerveux au cerveau du poisson. Le mouvement d'eau aura été provoqué par l'arrivée d'autres animaux. Ainsi, ce système permet de prévenir de la présence de proie ou de prédateurs à proximité...
Cela permet aux bancs de poissons d'évoluer sans se rentrer dedans.
Aucun moyen de transport humain ne s'est inspiré de ce mécanisme biologique.
Les sous-marins utilisent aussi des systèmes de détection à distance. Cependant, ces systèmes ne fonctionnent pas du tout de la même manière.
Nous pouvons donc seulement faire une analogie entre les deux, mais le second ne s’est pas inspiré du premier.
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Celui du sous-marin fonctionne à longue distance, tandis que celui du poisson fonctionne à courte distance.
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Les sonars, employés dans les sous-marins utilisent les propriétés de la propagation du son dans l'eau. il existe deux types de sonar:
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actifs : émission d'un son et écoute de l'écho. Les sonars actifs émettent une impulsion sonore dont ils écoutent les échos sur les obstacles rencontrés.
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Passifs : écoute seule du bruit.
Le mécanisme biologique du Poisson serait à rapprocher du sonar passif. Tandis que le sonar actif serait à rapprocher de l’écholocation des dauphins. Les dauphins émettent des ondes sonores qui vont rebondir sur les objets qu'elles rencontrent.
Vers l’infiniment petit...
et au-delà !
Dans cette dernière sous-partie, nous étudierons divers systèmes biologiques qui prennent leurs sources dans l’infiniment petit.
Nous nous limiterons à deux exemples. L'homme n'est pas encore en capacité de copier de tels mécanismes biologiques.
Ainsi, cette sous-partie montre davantage que l'Homme n'applique pas encore les solutions de la nature sur ses moyens de transports, quand il s'agit de mécanismes aussi complexes et petits.
Trouve-moi si tu peux !
Le camouflage est "l’art de passer inaperçu", et de se rendre méconnaissable.
Pour se protéger ou chasser, les animaux adorent jouer à cache-cache...
Il ne faut pas confondre camouflage et mimétisme :
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Le camouflage se développe par le jeu de mutations et de la sélection naturelle.
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Le terme mimétisme désigne le mécanisme par lequel un animal se dissimule aux yeux d'un prédateur, ou d'une proie potentielle, en cherchant à ressembler à une autre espèce. Le mimétisme évolue avec complexité, puisqu'il se base sur 3 espèces : Une espèce sert de modèle à l'espèce imitatrice, qui va duper une troisième espèce. Nous pouvons appeler ces trois espèces : l'espèce modèle, l'espèce imitatrice et l'espèce dupée.
Il existe différents types de camouflage
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La coloration de l'animal est la forme de camouflage la plus répandue. Également appelée homochromie, elle est l'imitation des couleurs de l'environnement.
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On dit qu'il s'agit d'une homochromie simple si la coloration ne change pas. Les couleurs et motifs de l'animal sont déjà adaptés à son environnement.
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On parle d'une homochromie variable si la coloration peut changer. L'animal peut alors se camoufler grâce à un changement de couleur.
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L'homomorphie est l'imitation des formes. Ce deuxième type de camouflage consiste à adopter une forme similaire à l'environnement dans lequel se trouve l'animal. Mais aussi, il peut directement s'agir d'une morphologie trompeuse.
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L'homotypie est l'imitation des couleurs et des formes de l'environnement dans lequel l'animal est présent. C'est donc la combinaison de l'homochromie et de l'homomorphie. Les phasmes en sont un bel exemple, ils arborent la forme d'une branche d’arbre, avec sa couleur.
Nous allons nous pencher sur le camouflage, différent du mimétisme. Il consiste à imiter des objets inanimés de l' environnement.
Même manchot,
on peut jouer à cache-cache !
Les manchots sont doués pour passer inaperçus dans l'océan...
Le manchot est incapable de voler.
En effet, contrairement aux oiseaux qui ont des os creux extrêmement légers, les os du manchot ne le sont pas.
Certaines espèces de manchots passent jusqu’à 75% de leur vie dans le grand bain. Dans l’océan, ce sont des proies très vulnérables. Pour se défaire de situations délicates, le manchot a plusieurs atouts.
D’une part, c’est un très bon nageur, avec un corps long et profilé fusiforme qui glisse gracieusement dans l'eau.
D'autre part, c'est un très bon joueur à cache-cache, et c'est cet aspect que nous allons étudier.
Le manchot a des couleurs particulières mais essentielles pour sa survie vis-à-vis des prédateurs. Il a un ventre blanc, et un dos sombre.
L’orque est l'un des prédateurs du manchot. Si l’orque regarde vers le haut, il ne verra pas le manchot à cause de la couleur blanche de son ventre qu’il confondra avec la lumière extérieure venant du dessus.
Si le prédateur regarde vers le fond, il ne peut pas repérer le manchot, car le côté sombre dorsal du manchot se confond avec l’obscurité des profondeurs sous-marines.
Malheureusement, si le manchot fait la planche, cette technique tombe à l’eau.
L'homme n'essaye pas toujours d'appliquer les solutions de la nature, même si celles-ci sont d'une extraordinaire perfection, et pourraient être utilisées dans les moyens de transports.
Donc il existe de nombreuses techniques de camouflage.
Aucun moyen de transport humain n'imite ces mécanismes biologiques. L'Homme n'est pas en mesure de d'appliquer ces solutions dans ses moyens de transport, de plus l'utilité de ce type d'application est à discuter
On joue à cache-cache ?
L'Homme a parfois découvert un mécanisme biologique très intéressant, mais ne cherche pas à l'appliquer dans ses moyens de transport.